L’église ne pouvait suffire à contenir les membres de la colonie arménienne qui étaient venus en grand nombre assister au premier office.. En dehors de l’édifice sacré, quatre ou cinq mille personnes attendent la bénédiction que le prélat doit leur donner à la fin de la cérémonie religieuse. Après la cérémonie, Mgr Balakian prit la parole dans la langue de son pays. Dans les paroles de l’évêque reviennent souvent les mots “Francia… Francia”. Traduit en français par M. Mirzayantz, ancien Consul d’Arménie à Marseille, l’évêque dit : la France est notre seconde patrie… notre race a des ressorts profonds et ces malheureux hébergés au Camp Oddo, dès leur arrivée à Marseille, se mirent énergiquement au travail. moins de dix ans se sont aujourd’hui écoulés et ils sont devenus ce que vous voyez et jouissent de l’estime de vos concitoyens, qui reconnaissent leurs qualités